Un article publié dans Industrie Hôtelière. Retrouver l’intégralité de l’article ici.
Définir le « bon prix » est l’un des éléments les plus compliqués mais aussi les plus cruciaux pour la réussite d’une opération d’acquisition d’un hôtel (ou d’un restaurant). Pour y arriver, il faut réussir le passage de l’évaluation de l’entreprise, qui permet d’apprécier sa valeur intrinsèque, à la définition d’un prix, qui relève de la négociation.
Sans entrer ici dans une analyse comptable et financière qui ne relève pas de l’objet de cette série d’épisodes, il convient de rappeler que les méthodes d’évaluation se répartissent principalement en trois catégories :
- les méthodes patrimoniales qui visent à évaluer les actifs de l’entreprise et à en soustraire la valeur de ses dettes pour obtenir l’actif net
- les méthodes comparatives qui visent à mettre en perspective l’entreprise cédée avec d’autres, présentant un profil le plus proche possible et dont la valeur de transaction est connue, la méthode étant souvent utilisée pour la cession d’un fonds de commerce
- les méthodes de rendement qui visent à estimer la capacité future de l’entreprise à dégager des bénéfices, puis à en déduire sa valeur, en tenant compte du risque de non-réalisation de ces bénéfices.
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Conseil en M&A, private equity et droit des sociétés et, Arnaud Langlais est intervenu sur plus d’une centaine de transactions et opérations stratégiques pour des entités aussi bien privées que publiques : relations entre actionnaires, joint-venture, acquisitions, prises de participations majoritaires ou minoritaires.