Il y a cinq ans était votée la loi n° 2017-399 du 27 mars 2017, relative au devoir de vigilance des sociétés mères et
des entreprises donneuses d’ordre, consacrant ainsi à l’intérieur du cadre normatif français une obligation de vigilance jusqu’à présent plutôt l’apanage des systèmes de soft law internationale.
Bien que l’étendue concrète de ces obligations nouvelles demeure encore incertaine, elle se fonde toutefois sur un devoir d’information étendu imposant la formalisation publique des activités et des relations commerciales. Des éclaircissements devraient toutefois intervenir avec le développement du contrôle contentieux et la création prochaine d’un devoir de vigilance au niveau européen.